7.06.2014

Lecture Analytique 6: « Les Métamorphoses du vampire », Baudelaire, 1857

Thème : Une femme vampire anéantie par le baiser d'un poète

Situation d'énonciation :
« Je » pris en charge par cette femme vampire
La parole du vampire l'évoque avec « elle »
deux types de parole

Étapes :
Deux strophes qui s'opposent
le pouvoir de la femme (pouvoir érotique) → EROS
image de la putréfaction, la mort, la destruction → THANATHOS

Titres :
« Les Métamorphoses du Vampire », Les Fleurs du Mal (Les Épaves), 1857
poème censuré

Les Fleurs du Mal
Recueil de 1857
antithèse « Fleurs » et « Mal »
un aboutissement littéraire
évoque les drogues, les femmes. Tentation à la fois créatrice et destructrice
métaphore des péchés, de l'écriture
Les beautés du Mal

Au départ, le recueil devait s'intituler Les Lesbiennes, en référence à Sapho, puis Les Limbes.

Les Epaves
Connote l'abandon, la laideur, l'échec, le déchet, ce qui est destiné à être détruit

« Les Métamorphoses du Vampire »
les différents visages du vampire, de la femme
la vampire = le Mal
la métamorphose = à la fois Beau et Laid
surnaturel

Ici, un poème sur l'une des Fleurs du Mal

Titres provocateurs, qui visaient à choquer, à provoquer le scandale parce qu'ils évoquent à la fois la violence, la volupté, le spleen (la dépression de Baudelaire). Le tittre du recueil évoque un idéal esthétique : comment atteindre le Sublime par l'écriture ?

Forme Poétique :
Alexandrins en rimes suivies
Alternance rimes féminines/masculines
Forme poétique très simple

Champs Lexicaux :
La mort et la destruction, le corps, les sens, la sensualité, le cosmos, la décomposition du cadavre, vocabulaire du vampire, pouvoir mortifère de la femme

Registres : Lyrique (musicalité)

Enjeux : Évoquer l'écriture poétique, métaphore de l'écriture

Impressions de lecture :
Fait penser à une des trois femmes qui envoutent Jonathan (Dracula)
Allitération en [s] : serpent, le mal, la tentation
Enumérations, antithèses
Vanité, toute puissance du vampire (v10)
tableau final assez sonore → rappelle les livres d'épouvante
Réseau antithétique
lexique des émotions → angoissantes
métaphores
comparaison v2 (cf. « Le Serpent qui danse »)
femme dangerueuse
convocation de tous les sens
« cri d'une girouette » → personnification
provoque le dégout
image de l'ange déchu dans le roman gothique
cette femme est une figure diabolique
mise en valeur de la femme, du vampire (les occurrences « je » et « elle »)
elle est au centre du poème
femme, Muse, qui cherche à vider d'inspiration
échec : il en fait un poème
présence insolite des mots triviaux dans un texte poétique, dans un poème (« outre », « pus », « tringle de fer »)
dans la modernité poétique
connotation : douleur


Proposition de plan :

Comment ce poème met-il en scène un duel entre Éros et Thanatos ?

I – La puissance d'une femme sensuelle
1. La dimension érotique
2. L'affirmation du pouvoir de la femme
3. Une animalité effrayante

II – Une métamorphose provocante
1. La dimension surnaturelle (une femme vampire)
2. La mise à mort
3. Un humour provocateur

III – Une métaphore de l'écriture poétique entre création et destruction
1. L'art de la mise en scène à travers la prise de parole qui révèle un duel entre l'homme et la femme
2. La femme, une muse qui incarne une des Fleurs du Mal
3. L'alliance des contraires : le Laid, source de Beau

7.05.2014

Lecture analytique 5 : « Parfum Exotique », Baudelaire


Problématique : En quoi ce poème s'inscrit-il dans la thématique du Carpe Diem ?

Plan :

I – L'image de la femme

1. Un amour fantôme
2. Un lyrisme envoûtant

II – La Nature au service du poète

1. Une illustration de la synesthésie
2. Une omniprésence des sens

Introduction :

Notre texte est un sonnet extrait des Fleurs du Mal, recueil de poésie publié à trois reprises par Charles Baudelaire entre 1857 et 1868. Notre poème appartient à la section « Spleen et Idéal » de l'ouvrage. Il s'agit du XXIIe poème de l’œuvre. Il suit la forme traditionnelle du sonnet, avec une alternance de rimes féminines et masculines, ainsi que des rimes embrassées. La puissance des vers de ce poème se lie à une rêverie érotique, que l'on peut rattacher aux souvenirs de son voyage à La Réunion, ainsi qu'au pouvoir sensuel de sa maîtresse, Jeanne Duval. En quoi ce poème s'inscrit-il dans la thématique du Carpe Diem ? Tout d'abord, nous nous intéresserons à la place de la femme dans ce poème, puis nous remarquerons que le poète met la Nature à son service.

Conclusion :

Pour conclure, ce poème donne une image positive, envoûtante de la femme. Ce sonnet constitue l'affirmation d'un amour ardent. Le poète appelle à lui les différents éléments du Carpe Diem, en omettant Thanatos, et voue une passion infinie à sa belle. On peut également constater l'absence de la notion du temps, comme si l'amour qu'il éprouve était intarissable. Le caractère éphémère de la Nature rétablit ainsi l'équilibre, et nous rappelle que seul le temps est infini. On note enfin que dans cet univers marqué par la chaleur, « les couleurs, les parfums et les sons se répondent », comme l'affirme le vers 8 de « Correspondances ».

Lecture Analytique 4 : « Aubade chantée à Laetare un an passé », Apollinaire


Du latin laetare, « réjouis-toi », de laetari, « se réjouir », de laetus, « joyeux »
Ce poème est le quatrième du recueil Alcools et il constitue une sorte de chanson campagnarde du matin destinée à être chantée à l'aube, sous la fenêtre de la belle, à une période où l'on commence à sentir les premiers souffles du printemps (le dimanche de Laetare est le quatrième du Carême)

Pbq : Comment Apollinaire parvient-il ici à allier tradition et modernité en un poème qui a toutes les marques de la poésie chantée ?

En quoi le poète parvient-il à séduire la femme courtisée ?

I – Un poème palimpseste (qui reprend une tradition)

1. Souvenirs mêlés (évoqués directement ou allusivement)
Ceux de la mythologie grecque (Éros, Mars, Vénus, Pan)
Ronsard et les romantiques (symbiose des amants et de la Nature)

2. Le choix de formes traditionnelles et la reprise d'une démarche argumentative bien connue
Trois quintils d'octosyllabes aux rimes croisées respectant l'alternance masculine/féminine qui donnent une solide cohérence à un raisonnement qui rappelle celui de Ronsard.

3. Une chanson rustique
Étude du cadre, des personnages (Pâquette = pâques, pâquerette), rappelant les vieilles chansons françaises comme « il court, il court le furet, le furet du bois joli »

II – Une réécriture parodique

1. Une reprise humoristique du thème du Carpe Diem dans une chanson où tout est rose (volontairement mièvre), aigre (flûte de Pan). Apollinaire renouvelle l'évocation traditionnelle du printemps, saison des amours

2. D'étonnants mélanges qui sont autant de clins d’œil ironiques au lecteur : les dieux païens dans les postures érotiques se mêlent à la liturgie catholique (Pâques), Mars et Vénus ressemblent à de jeunes amants pleins d'une fougue naïve : esthétique de la rupture, du choc

3. De curieux chants d'amour un peu fous
le poète donne à entendre une étonnante symphonie de sons joyeux et alertes mais discordants. Le poète joue son aubade sur fond de coassements de grenouilles (distanciation par rapport à un romantisme facile)

III – Un épicurisme renouvelé

1. Une autre approche et une autre utilisation de la mythologie
Volonté de l'intégrer à la modernité.

2. Thanatos a disparu : effet de surprise

3. L'expression d'une époque, celle d'une société hédoniste qui, d'une certaine façon, retrouve la fête des sens grecque. En quelques vers, Apollinaire restitue le climat des amours adolescentes d'aujourd'hui : un peu de folie, beaucoup d'humour et d'insouciance


OU


I – Une poésie lyrique qui vise à séduire

1. La Nature prend une place très importante
Une invitation à l'amour (un appel aux sens : une poésie épicurienne qui veut envoûter la femme aimée)

2. Une adresse directe destinée à mettre en confiance
Le tutoiement, le nom « Pâquette », l'incitation à le suivre

3. Une musicalité joyeuse qui confine au bonheur
L'entreprise du poète n'en est que plus efficace, un rythme enlevé, sautillant (octosyllabes)
Ton enjoué du poème

II – Un poème qui reprend une tradition littéraire (un palimpseste)

1. La présence de Ronsard dans le poème
La référence aux roses et l'invitation licencieuse (contraire à la pudeur, grivois), la présence d'une nature important, la mythologie

2. Le topos du Carpe Diem
Verbes au présent et impératifs

III – Une poésie surréaliste qui capte l'attention : le renouvellement de la tradition

1. Une poésie amusante : l'esthétique de la surprise
Grenouilles, poules, cadre rustique
Image des dieux dans des postures inhabituelles qui leur donnent moins de solennité → païen
La mythologie intégrée à la modernité
Association de la mythologie à la liturgie avec la référence de Pâques
Pittoresque : une peinture fantaisiste, insolite. Un tableau vivant et léger

2. Une écriture novatrice
L'absence de ponctuation, des images qui n'entretiennent pas de lien avec le réel « l'aube au ciel fait de roses plis » (métaphorique : le ciel est comme une peau) → annonce Eluard « la Terre est bleue comme une orange »
Des associations surprenantes qui éveillent l'imagination et emmènent le lecteur dans un univers créatif, inventif
Le verbe rare « feuillolent » (qui signifie « se recouvrir de feuilles »)

Lecture Analytique 3: « La Cueillette », Apollinaire

Au début du XXe siècle, le mouvement prédominant était le surréalisme, dont Apollinaire était un des précurseurs. Le thème du Carpe Diem n'était plus en vogue comme au XVIème siècme, à l'époque de Ronsard et de la Pléiade: « Profite de l'instant présent », voilà l'enseignement légué par Horace durant l'Antiquité et qui est arrivé jusqu'à nous. C'est d'ailleurs le message que veut insufler Apollinaire dans son poème « La Cueillette », paru en 1925, soit quelques années après la mort du poète, dans le recueil Il y a. L'invitation à l'amour se traduit par l'image d'un jardin fleuri qui dépérit. En quoi le poète reprend-il le thème du « Carpe Diem » pour arriver à ses fins ? Apollinaire, comme Ronsard, pratique l'innutrition en invitant sa belle à cueillir le jour de manière à pouvoir la séduire davantage.

I – L'emprunt à une tradition

1. La référence à une nature omniprésente (profiter du jour présent, c'est être en harmonie avec la nature)

2. L'invitation directe (la situation d'énonciation) : « cueille-les » + verbes à l'impératif

3. Un lyrisme qui nous est familier (5 quatrains d'alexandrins et d'hexasyllabes en rimes croisées) / allitérations en [t], assonances en [i]... entraînant, familier pour le lecteur

II – La stratégie du poète vise à persuader la femme de profiter du temps présent

1. La mise en valeur de la flore et de la femme (une nature qui invite à l'amour, « Belle », « Ô Belle »... et la mise en confiance (l'association du poète et de la femme dans « nous », « nos », qui montre une union, une complicité)

2. L'image du temps qui passe (le dépérissement omniprésent à travers la rose et les papillons). Un poème narratif qui marque une progression dramatique (registre tragique, présence de la fatalité)

3. Un poème à visée didactique (Il tente de faire culpabiliser : « Mon égoïste », « sais-tu... »

Lecture analytique 2: « Si tu t'imagines », Quenau

1) Genre? Auteur? Époque ou contexte?
2) Thème principal? Champs lexicaux?
3) Buts? Enjeux?
4) Situation d'énonciation?
5) Forme poétique adoptée?
6) Quels registres? Atmosphère?
7) Type de langage?
8) Impressions de lecture?
Problématiques possibles?


1) Poésie surréaliste :
Quenau, 1948 → après 2e GM
→ membre de l'Oulipo
→ poème mis en musique et chanté par Juliette Gréco

2) Carpe Diem: poème d'amour
le temps qui passe: vieillesse proche

3) Faire comprendre à la « fillette » qu'elle va vieillir
→ elle doit profiter de sa jeunesse, avant qu'il ne soit trop tard

4) Quenau s'adresse directement à la « fillette »
→ franc, presque vulgaire
→ il la tutoie et la surnomme « fillette » → il la dévalorise → il lui est « supérieur »

5) Forme poétique libre: pentasyllabe → mètre impair: idéal pour la chanson
refrain → v10;11;12

6) atmosphère sombre
registres tragique, lyrique

7) langage très familier → « ce que tu te goures »
absence de ponctuation


Genre
 Poésie surréaliste (XXe siècle, liberté, inconscient, fantaisiste)

Thèmes
Carpe Diem, Nature, vieillesse, beauté, jeunesse → naïveté, dépérissement du corps

Situation d'énonciation :
Directe, 2e personne du singulier → supériorité du poète, relation intime
l'appelle souvent « fillette »
→ mise en confiance ou provoquer
→ il la traite comme une enfant
→ il insiste

Forme du poème :
Libre, métrique régulière (pentasyllabe)
Rimes croisées, embrassées, et suivies

Atmosphère : Faussement légère, aspect négatif

Titres :

Recueil: L'instant Fatal, 1948
→ le moment où elle cèdera au poète
→ l'inévitable vieillesse
→ la rencontre amoureuse
→ la séparation
→ la mort
→ fait penser à la tragédie (fatum = le destin auquel on ne peut pas échapper)

Poème: « Si tu t'imagines »
→ phrase incomplète
→ invite à lire la suite
→ aussi le 1er vers du poème

Registres :
Didactique → leçon de vie
Lyrique → musical grâce à l'effet de refrain, ritournelle: pentasyllabe → vers impaire: idéal pour la musique (Verlaine), orthographe phonétique « xa va » → le mot = matière musicale

Allitérations :
[s]
→ serpent
→ l'envoutement, l'acharnement
→ le temps, qui comme le serpent est sournois et se faufile

[z], [s], [t]
→ aérien

Expression des sentiments :
- moquerie « ah ah/ce que tu te goures »
- ton de reproche/assurance du poète
- mélancolie, regret
Registre satirique: se moquer pour critiquer → parodie du poème de Ronsard
→ ton moqueur, langage familier
langage hyperbolique (contre-blason → « pesante graisse », « menton triplé », etc.)
Effet comique
contraste avec le ton mélancolique, l'aspect tragique

Buts : S'adresser à une femme (convaincre, persuader) et au lecteur (surprendre, amuser, attendrir)


Langage populaire qui s'adresse à un plus large public
présent de vérité générale
présent de description


Analyse détaillée


blason (v15 à 20)
→ il la connait en détail
→ éléments inhabituels
→ nymphe → référence à la mythologie
→ personnage divin
→ connote la jeunesse, la naïveté
Elle fait penser à une « petite fée »
« guêpe » connote la féminité
→ allitérations en [z]
inversions nom-adjectif (« mignons biceps »)
opposition « en rond » et « tout droit »
→ temps cyclique de la nature & temps linéaire de l'Homme
planètes → reprend Corneille
« les beaux jours s'en vont » → mélancolique
« sournois » → serpent
contre-blason: lourdeur (v34-37)
→ véloce: imminence, rapidité
« que leurs pétales/soient la mer étale/de tous les bonheurs »
→ Nature, liberté
→ associe le bonheur à la vie, au plaisir


Problématiques possibles:
- Comment le poète met-il en scène le Carpe Diem?
- En quoi ce poème est-il une reprise parodique?
- Comment le poète essaie-t-il de convaincre et séduire sa destinatrice?
- Comment le poète utilise-t-il le Carpe Diem à des fins didactiques?
- En quoi ce poème mêle-t-il légèreté et mélancolie?

Lecture Analytique 1: « Mignonne, Allons voir si la rose », Ronsard

Genre:

poésie du XVIe siècle → Renaissance, Pléiade (regroupement de 7 poètes s'inspirant de l'Antiquité pour créer leurs œuvres

Forme poétique:


Fixe: ode → origine antique
→ 3 sizains d'octosyllabes
AABCCB//DDEFFE//GGHIIH
rimes suivies puis embrassées

Termine en -e: rime féminine
Toutes les autres: rimes masculines

Qualité des rimes:

Pauvre → un son en commun
Suffisantes → deux sons en commun
Riches → trois sons ou plus en commun

rose/déclose: suffisante (2 sons)
Soleil/pareil: suffisante (1 son ½)
vêprée/pourprée: riche (3 sons)
espace/place: suffisante (2 sons)
soir/choir: suffisante (2 sons ½)
nature/dure: suffisante (2 sons)
mignonne/fleuronne: suffisante (2 sons)
nouveauté/beauté: riche (3 sons)
jeunesse/vieillesse: suffisante (2 sons)

Rimes qui font sens:
jeunesse/vieillesse
→ antithèse
→ évoque le temps qui passe, la dégradation rapide du corps

Nature/ne dure
→ Nature = allégorie
→ opposition entre la permanence de la nature et le temps qui passe
→ vérité générale

soir/choir
→ chute tragique de la rose

mignonne/fleuronne
nouveauté/beauté
Mise en valeur de Cassandre à la rime
→ il la flatte, éloge

Thèmes:
(+ recherche des champs lexicaux)
- le temps qui passe (CL)
- la beauté éphémère
- la nature (CL)
- l'amour

Le « Carpe Diem » (Horace)

Lieu:
Le jardin (la rose, le Soleil, le verbe « cueillir »
→ lié au thème de l'amour à la Renaissance
→ associé au fait de courtiser

Relation Platonienne (amour courtois): relation sans rapports charnels

Enjeux:
→ courtiser la femme
→ dimension argumentative (convaincre, persuader) → Séduction
→ enseigner une leçon morale

Situation d'énonciation:
Directe
vouvoiement → marque de respect, de déférence
       → degré d'intimité trop faible

Analyse détaillée:

Strophe 1
l'attaque = « Mignonne » → hypocoristique
comparaison entre la rose et Cassandre « au vôtre pareil »
métaphore filée: « robe », « teint » → évoque à la fois la femme et la rose
« Allons voir » → incitation, invitation
« pourprée », « Soleil » → couleurs qui installent une ambiance agréable
« ce matin », « cette vêprée » → antithèse → le temps passe très vite
allitérations en « r » et « p »

Strophe 2
interjections en anaphore → la désolation du poète
« matin », « soir » → antithèse du temps qui passe
répétition « Mignonne » → insister, faire sentir qu'elle est concernée, l'interpeler
adresse à la nature → il l'accuse et la rend responsable
ton indigné
« Ô » → apostrophe
« vraiment » → sincérité
elle n'est pas n'importe qui: une telle fleur

Strophe 3
argumentation: « donc » → instaurer la confiance
3e fois « Mignonne »
« tandis que vôtre age fleuronne » → comparaison immédiate
« nouveauté », « beauté »
« verte » → nature + jeunesse
double impératif → insistance, empressement
comparaison fleur/vieillesse
conclusion: « fera ternir votre beauté » → note grave, négative
assonance en « o » → Rose, Mignonne
→ argumentation par analogie

Drame en trois actes:
→ Nature
→ « Éros » et « Thanatos »
→ Registres tragique et lyrique
Drame en trois actes:
→ Carpe Diem

Problématique: En quoi le poème met-il en scène le Carpe Diem?
I) L'idée du temps qui passe
II) Évocation de la nature pour mettre en valeur la philosophie du Carpe Diem
III) Le Carpe Diem comme motif de séduction